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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 17:17
Leonard de Vinci, Autoportrait, 1512-15.

 

Grand succès pour cette première rencontre de la saison, organisée par Les Arts 57 en partenariat avec l'association Les Amis du Temple de Longeville-les-Metz "Point Orgue", et présentée par Catherine BOURDIEU, maître de conférence en histoire de l'art à l'Université de Lorraine. C'est aussi l'occasion pour les 117 participants de découvrir le cadre original de cette soirée : le temple protestant. Très active et maintenant bien connue, l'association des Amis du Temple organise concerts et manifestations pour sa restauration. Cette rencontre  a été programmée à l’occasion du 5 ème centenaire de la disparition de Léonard de Vinci.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

Né en 1452,  près du petit village de Vinci, à 40 km de Florence, il est le fils naturel d'un notaire. En 1467, il commence son apprentissage dans l’atelier  du peintre et sculpteur Verrocchio, ami de son père, à Florence. Atelier prestigieux, placé sous la protection de Laurent de Médicis, il côtoie  Botticelli, Le Perugin, Ghirlandaio.

Il aurait servi de modèle pour le visage de la statue de David  (1472-75) et celui de l'archange Raphaël dans Tobie et l'ange (1470-80). Les experts pensent qu'il aurait  peint le chien et le poisson dans ce tableau, ainsi que dans le Baptême du Christ (1470) l'ange de gauche, très différent des autres figures.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

L'annonciation, 1472-75, Offices de Florence.

Jardin clos, parterre fleuri, pins, cyprès caractéristiques de l'art florentin du Quattrocento, délicatesse de la main qui tourne les pages, lutrin qui rappelle un tombeau réalisé par Verrocchio, paysage d'inspiration flamande, port, et surtout perspective atmosphérique qui décolore les tons des montagnes pour exprimer l’éloignement.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
La Madone à l'œillet, 1473-75, Munich. Portrait de Ginevra Benci, 1474-76. Washington

 

La Madone à l'œillet : Vierge à la coiffure et au costume élégants, traitement savant des plis du tissu. L’œillet symbolise l'amour. Lys rappelant l'annonciation. En arrière-plan, paysage aux rochers bleutés. 

Portrait de Ginevra Benci. Jeune femme d'une grande famille de Florence. Le portrait se détache sur un genévrier (allusion à son prénom?). 

 

 

Au revers du portrait, peint en trompe l’œil imitant le porphyre,

3 rameaux entrelacés : palmier et laurier entourent une branche de genévrier avec la devise «la beauté orne la vertu».

Vers 1478-79, Léonard de Vinci quitte l'atelier de Verrocchio.

Commande par des moines de L'adoration des mages, en 1481. La Vierge est assise contre un rocher, St Joseph derrière elle, les mages Gaspard, Melchior et Balthazar se prosternent et offrent leurs présents à l'Enfant. La foule est répartie derrière le groupe principal. Deux arbres placés au centre, l'un derrière l'autre indiquent la profondeur. En arrière-plan, une architecture inachevée, un escalier, divers personnages, des cavaliers, un paysage. Sans doute déçu de ne pas avoir été retenu pour participer au décor commandé par le pape Sixte IV pour la chapelle Sixtine, il laisse le tableau inachevé  pour se rendre à Milan.

En 1483, commande de la Vierge aux rochers. Épisode qui a lieu lors de la fuite en Égypte, caverne avec un arrière-plan rocheux, au premier plan le bord d'un gouffre ?  Le geste protecteur de la Vierge agenouillée envers le petit saint Jean-Baptiste s'étend à l'ordre des franciscains : st François d'Assise, leur fondateur se prénommait Giovanni  c'est à dire Jean. L'archange Uriel  le désigne aussi, amoindrissant le rôle de l'enfant  Jésus. Composition très savante par l'alignement des têtes, le jeu des regards et des mains, et la délicatesse de l'exécution.

Etudes  pour la main et pour le visage de l'ange.

Etudes pour la main et pour le visage de l'ange.

Achevé en 1486, le tableau n'est pas livré en raison d'un conflit entre Léonard et la confrérie: en cause plusieurs raisons : les couleurs demandées n'ont pas été utilisées, le regard et le sourire étrange de l'ange qui remplace  deux prophètes prévus, l'absence des attributs de st Jean-Baptiste, et la somme supplémentaire demandée par Léonard. Ce tableau, attesté dans les collections françaises début XVI ème,  a été soit offert par le duc de Milan au mariage de François 1er soit acheté ou confisqué par Louis XII lors des guerres d'Italie.

Une seconde version est réalisée pour la confrérie par les collaborateurs de Léonard en 1490: le bleu de la robe de la vierge est plus intense, st Jean-Baptiste a retrouvé la croix, Jésus enfant reprend le premier rôle, l'ange n'est plus qu'un témoin, les auréoles ont réapparu.

 

La Dame à l'hermine, 1488-90, Cracovie.

Le modèle est probablement Cecilia Gallerani, la maîtresse du duc de Milan, Ludovic  Sforza. L'élégante jeune femme semble prise sur le vif et se retourne comme pour répondre à un appel. L'hermine dans ses bras représente soit la pureté comme l'indique Léonard dans un manuscrit, soit une évocation de Ludovic Sforza, surnommé « ermellino » après avoir été décoré de l'ordre « dell ermillino ».

Pour le Duc de Milan, Léonard organise fêtes, spectacles et crée des décors de théâtre avec des machines surprenantes. Il étudie des projets pour construire le dôme de la cathédrale, exécute le modèle en argile d'un cheval monumental pour la statue équestre de Francesco Sforza, père du duc Ludovic. Cette statue aurait nécessité 70 tonnes de bronze. Il parvient à terminer le moule et concevoir la méthode de fonte mais le bronze prévu est alors employé pour fondre des canons  nécessaires à la défense de la ville contre l'invasion par Charles VIII  en 1494, le modèle en argile est détruit en 1499. Léonard  réfléchit à des projets de cité idéale, des interventions hydrauliques sur le réseau fluvial, l'amélioration des outils, les grues notamment.

Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.
Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.
Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.
Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.
Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.
Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.

Etude pour la fonte du cheval en bronze, cité idéale, étude hydraulique, marcher sur l'eau.

 

Vers 1494, le duc de Milan lui commande La Cène pour le réfectoire du couvent de Santa Maria delle Grazie. Immense peinture murale à la détrempe de  4,60 m x 8,80 m, elle représente le dernier repas du Christ.  La construction en perspective géométrique et l'organisation de l'espace prolongent le  volume réel du réfectoire et celui de la scène en trompe l’œil grâce aux lignes des poutres du plafond, à celles des tapisseries latérales et aux fenêtres de l’arrière-plan laissant voir un paysage.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

Jésus vient d'annoncer la trahison ce qui provoque une certaine agitation parmi les apôtres. Le Christ est l'élément central, personnage principal et centre géométrique de la composition : toutes les lignes obliques convergent vers sa tête. Ses bras s'alignent sur ces obliques et le place dans une forme pyramidale assurant la stabilité de la posture. La fenêtre centrale, devant laquelle il se détache, plus large contribue à le mettre encore plus en valeur. Les apôtres sont répartis en 4 groupes de 3, deux groupes de part et d'autre, symétrie stricte.

 Les apôtres sont identifiés grâce à une copie (datée de 1550) dans l’église San Ambrogio de Ponte Capriasca  (près de Lugano). De gauche à droite : Barthélemy, Jacques le Mineur, André, Judas (avec une bourse), Pierre, Jean, Jésus, Thomas, Jacques le Majeur, Philippe, Matthieu, Thaddée et Simon.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

  Achevée en 1498, cette peinture murale est très endommagée, l 'enduit utilisé fut très tôt vulnérable à l’humidité, la technique a tempera, avec de l’œuf comme liant des pigments colorés, inadaptée au support à base de craie. Le percement d'une porte supprime les pieds du Christ. Le réfectoire est utilisé comme écurie,  grenier à foin par les soldats de Bonaparte. Restaurations successives, plus ou moins agressives,  bombardement  en 1943, moisissures ... enfin  l’œuvre est sauvée en 1947 : la fine couche picturale est fixée puis restaurée de 1978 à 1999.

La Vierge, L'Enfant Jésus avec sainte Anne et Saint Jean-Baptiste, 1501, Londres. Esquisse de la Vierge, Venise. Copie de La Madone aux fuseaux, New-York.

La Vierge, L'Enfant Jésus avec sainte Anne et Saint Jean-Baptiste, 1501, Londres. Esquisse de la Vierge, Venise. Copie de La Madone aux fuseaux, New-York.

Après 1499, Léonard travaille comme architecte, ingénieur dans les villes de Venise, Florence. Il parcourt l’Italie centrale pour dresser l’état des forteresses, des canaux, dessiner cartes et plan des villes. Ingénieur militaire aussi, il dessine des modèles d'armements divers.

Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.
Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.
Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.
Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.
Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.

Fusil à canons multiples, arbalète géante, tank, bombarde, catapulte.

 

Vers 1503, il commence le portrait de La Joconde, huile sur bois, 77cm x 53 cm, Louvre.

Le  premier témoignage du portrait apparaît dans la Vie de Léonard de Vinci, dans Les plus excellents peintres sculpteurs et architectes rédigé par Giorgio Vasari (1550). Il insiste sur la perfection, le coloris, le naturel, le charme du visage entretenu dans une bonne humeur grâce aux chanteurs et musiciens employés pendant les longues heures de poses pour la distraire. Il le nomme Madona Lisa, Madona en abrégé Mona, (=Madame Lise). Son identité est maintenant connue : la jeune Lisa Gherardini avait épousé un marchand Francesco del Giocondo. Ils habitaient dans la maison en face du père de Léonard à Florence.

    

 

Autre découverte dans un livre ayant appartenu à un florentin Agostino Vespucci : à côté d'un passage consacré au peintre grec de l'antiquité Apelle,  il a écrit dans la marge « Apelle a fait la même chose que Léonard de Vinci dans son portrait de Lisa del Giocondo » daté d'octobre 1503.  Raphaël a réalisé un dessin d’après l'original  vers 1504-1506, paysage différent, deux colonnes encadrent le visage.

En 2004, le portrait, soumis à l'expert Pascal Cotte, est numérisé par son appareil-photo multispectral. En décomposant la lumière non pas en 3 mais en 13 couleurs, il permet de retrouver différentes couches de pigments. En voulant restituer la palette colorée d'origine ternie par le temps, il fait des surprenantes découvertes. Une ébauche de portrait : ombre d'une tête plus grosse, main plus grande. Dans une autre couche, il a retrouvé une puis 12 épingles à cheveux, puis des rangées de pointillés suggérant la présence d'un diadème ensuite effacé par des hachures.

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

Une 3 ème tête où les yeux portent des croix, ce visage est tourné d'un angle de 14° vers la droite, les sourcils sont présents, la bouche est plus petite, ce serait un portrait antérieur à la Joconde. Même dimension du visage, angle un peu différent, cheveux ramenés vers l’arrière, rubans sur les manches. La numérisation permet une reconstitution du portrait et restitution du coloris  d'origine. Il semble que Léonard ait peint un nouveau portait par-dessus plusieurs années plus tard, (1513-1516 ?).

Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.
Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.Au lendemain de la conférence «Léonard de Vinci, 500 ans d’héritage», le 7 octobre 2019, à Longeville-les Metz.

Grande déception pour Léonard, le pape Léon X fait travailler Raphaël et Michel- Ange mais pas lui. François Ier l'accueille en France en 1516 au Manoir du Cloux (château du Clos-Lucé aujourd’hui). Dans ses bagages, il a emporté  3 tableaux : La Joconde, Saint Jean-Baptiste, et La Vierge, l'enfant Jésus et sainte Anne. Restaurés, ils sont au Louvre. Jean Baptiste porte la tunique en peau d'animal et la croix en bambou.

Saint Jean-Baptiste.      La Vierge, l'enfant Jésus et sainte Anne.
Saint Jean-Baptiste.      La Vierge, l'enfant Jésus et sainte Anne.

Saint Jean-Baptiste. La Vierge, l'enfant Jésus et sainte Anne.

Alors qu'en Italie, Léonard avait toujours été engagé comme ingénieur, c'est à l'artiste que François 1er s’intéresse. Il le nomme Premier peintre, Premier architecte,  Premier ingénieur et lui accorde une rétribution de 1000 écus. Il organise des fêtes, en crée les décors éphémères, élabore un projet de château à Romorantin pour Louise de Savoie, mère du roi. Une aile sera construite dont il ne reste qu'une tour, le chantier est interrompu à la mort de l'artiste. L'architecte du château de Chambord, Dominique de Cortone a rendu visite à Léonard en 1518. Le château de Chambord fait la synthèse entre les traditions italiennes et françaises : le plan centré et le splendide escalier à vis reviennent à l'Italie tandis que le donjon et les tours appartiennent à l'architecture défensive médiévale très répandue en France. Léonard De Vinci meurt le 2 mai 1519. La tombe actuelle dans la chapelle st Hubert du château d’Amboise contient des ossements qu'on dit être ceux de l'artiste.

Le Clos-Lucé à Amboise.                                    Romorantin.                      Vue aérienne du château de ChambordLe Clos-Lucé à Amboise.                                    Romorantin.                      Vue aérienne du château de ChambordLe Clos-Lucé à Amboise.                                    Romorantin.                      Vue aérienne du château de Chambord

Le Clos-Lucé à Amboise. Romorantin. Vue aérienne du château de Chambord

Travaux scientifiques de Léonard.

 

1  Les journaux et carnets : toute sa vie, léonard a pris des notes et exécuté des dessins de ses observations et recherches. Il écrit en toscan, parfois en écriture spéculaire (lettres inversées) qui se lit avec un miroir, sans doute parce qu'il était gaucher.

 

2  Les travaux sur le corps humain. Dissection et anatomie font partie de la formation des jeunes artistes, il y fut initié dans l'atelier de Verrocchio. Il a laissé de nombreux dessins dans le but de rédiger un traité d'anatomie jamais achevé.

 

 

L'homme de Vitruve, 1490, plume et lavis, Venise.

Sans doute réalisé à partir de sa lecture du traité d'architecture du romain Vitruve, c'est l'idéalisation du corps humain à  la Renaissance, inscrit à la fois dans un cercle et un carré. Il représente aussi l'allégorie de l'humanisme pour lequel l'être humain est au cœur de toute la pensée.

  3  Les inventions. Études, croquis présentent souvent le perfectionnement de machines connues en Chine ou dans le monde médiéval européen qui attisent sa curiosité et l'intéressent mais il ne travaille pas sur leur application réelle.

 

 4  Les animaux. Études sur le vol des oiseaux  (qu'il achetait en cage pour les libérer). Végétarien, il avait beaucoup d'empathie pour tous les animaux. 

 

Francesco Melzi, Portrait de Leonardo.

 

 

 

L'exposition exceptionnelle Léonard de Vinci au Musée du Louvre se déroulera du 24 octobre 2019 au 24 février 2020.

 

Cette conférence nous a aussi  permis de découvrir le temple de Longeville-lès-Metz. Construit en 1905, ce lieu de culte protestant possède une tour-clocher décentrée originale. A l'intérieur, la chaire en marbre polychrome est parée de motifs décoratifs de petits personnages en costume Renaissance et un très beau vitrail rosace représentant une tête de Christ couronnée d’épines fait référence à Albrecht DÜRER.  Les trois éléments clés du culte sont mis face à la communauté : la Parole, les chants cantiques et le sacrement de la Cène. L’orgue du Temple, un opus 470, a soufflé, comme l’édifice lui-même, ses 110 bougies. Construit par les Frères LINK de Giengen /Brenz, il a traversé le temps sans trop de dommage. Cet orgue pneumatique de bonne qualité possède des tuyaux en bois qui forment la façade des deux parties du buffet.  Instrument « romantique », il n'en existe que 3 exemplaires en Moselle. Pour sa sauvegarde, quelques bénévoles ont créé en 2016 une association : Les Amis du Temple de Longeville « Point Orgue » qui œuvre pour sa restauration et permettrait à l’orgue de retrouver pleinement son rôle culturel, entreprise difficile et audacieuse !

 

 

Prochaine rencontre avec Les Arts 57 :

Conférence « Les avant-gardes en URSS, 1918-1928 » présentée par Laurent COMMAILLE,

maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université de Lorraine.

à SAULNY, lundi 4 novembre, à 20 h.

Salle Muller (salle polyvalente, à l'entrée du village)

 

Inscription par mail       lesarts57@hotmail.fr   ou tél.   03 87 32 05 03 - 06 84 35 19 96

Participation : 3 euros adhérent et étudiant -  5 euros non adhérent

Blog : http://lesarts57.over-blog.fr

 

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QUI SOMMES-NOUS ?

 

 L’association Les ARTS 57 poursuit un but non lucratif et a pour objet la promotion des valeurs et actions culturelles et artistiques au profit des populations des villages et villes qui souhaitent y participer.

 

Donner le goût de découvrir, de même que les clés pour comprendre, apprécier et porter un jugement critique seront les objectifs de ce cycle de  conférences dans nos villages.

 

Le but est également de réunir, dans nos villages, des personnes partageant la même passion.

 Nous programmons au moins quatre rencontres par an et organisons deux  à trois visites guidées en fonction des événements culturels  dans la Région.

 

Liste des membres du conseil d’Administration

 

Présidente :                 Martine ZIEGLER  

Vice-présidente :         Chantal RENNER   

Trésorière :                  Geneviève DIDELOT

Trésorière adjointe :     Brigitte CROUZET

Secrétaire :                  Arielle SILICE-PALUCCI 

Assesseur :                  Catherine BOURDIEU  

Assesseur :                  Chantal CLEMENT

 

 

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