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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 08:31

 

Harold Edgerton, Milk Drop Coronet, 1957.

Pour cette rentrée, jeudi 5 septembre, la rencontre organisée par LesArts57 est au centre Pompidou-Metz. A 15h, Romain emmène le groupe de 24 personnes, découvrir l’exposition « Voir le temps en couleurs, les défis de la photographie. »

Aujourd’hui, des milliers d’images circulent, l’exposition va permettre de revenir aux fondamentaux. Le but pour Sam Stourdzé, commissaire de l’exposition, grand spécialiste de photographie et directeur de la Villa Médicis à Rome, est de « voir comment les avancées techniques ont permis aux photographes de conquérir l'esthétique ». L’exposition est construite en trois parties : Voir puis le temps et enfin la couleur.

 

La première photographie connue est Point de vue du Gras de Nicéphore Niepce. Prise depuis la fenêtre de sa maison, elle est datée de 1826. Réalisée à l’aide d’une chambre noire et d’une plaque d’étain de 16 x20 cm recouverte de bitume de Judée. Temps de pose d’au moins une journée.

 

Etymologiquement photographie signifie écriture de la lumière. La camera obscura (ou chambre noire), dont les origines sont difficiles à dater (Antiquité, Léonard de Vinci… ?), permet au moyen d’un petit trou percé dans une paroi de la chambre noire, de projeter l’image de la réalité renversée et inversée.

 

Dés l’entrée de la galerie 2, la photographie de cette ville à l’envers surprend. L’artiste cubain contemporain Abelardo Morell se réapproprie le principe de la camera obscura en transformant des pièces en chambres noires. Il capture l’image de l’intérieur et en réalise des photographies grand format.

La visite se poursuit dans une petite salle obscure qui permet de découvrir l’installation de Hans Peter Feldmann. Elle projette les ombres des objets sur le mur, rappelant le mythe de la caverne de Platon, où les images se substituent à la réalité. Collectionneur de bibelots, il les met en scène : des mécanismes font tourner les petits plateaux circulaires. Les ombres apparaissent multiples et dansantes sur un écran.

VOIR.

Révéler un sujet pour le fixer en une image sur papier est l’un des premiers enjeux de la photographie. Elle permet ainsi de faire circuler les images, de montrer des œuvres d’art, des paysages auxquels on n’a pas accès.  Elle est très vite reconnue comme un outil de préservation des biens culturels.

Près d’une copie officielle de La Joconde réalisée par un peintre italien au XVII e, et prêtée par Le Louvre, figure une photographie de Gustave Le Gray, 1854-55. Peintre de formation, il manipule les agents chimiques pour varier les tonalités dans ses tirages. Il revendique une pensée esthétique de la photographie.

Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.

Images documentaires aussi, les clichés des œuvres de Botticelli (fin XIXe) pris à la Galerie des offices à Florence, certains sur des tirages au charbon plus sombres, contrastés et résistants, d’autres sur  sur papier albuminé  offrant une meilleure brillance.

Autre rôle important de la photographie au service de la restauration des œuvres, elle permet de localiser les zones à réparer par exemple dans La Cène retrouvée très abimée.

Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.

 

Avec l’œuvre Repeint, une photographie agrandie à près d’un million de fois d’un échantillon de peinture prélevé sur un tableau de la Renaissance italienne du Louvre, Dove Allouche réalise une autre œuvre d’art étonnante, esthétique, témoin du temps qui passe.

Dove Allouche, Repeint_29, 2019-21. Matrice organique, carbonate de calcium, fer, grains de terre, feuille d’or, blanc de plomb, vermillon.

Constantin Brancusi, mécontent des prises de vues de ses sculptures à l’exposition de New York en 1914, décide qu’il les photographiera lui-même. Conseillé par Man Ray, il met en scène ses sculptures dans son atelier, ne laissant au hasard aucun détail : position du socle, jeux de lumières, fond de couleur… pour obtenir les meilleures images de ses sculptures, archives précieuses maintenant.

 

 

La photographie permet aussi de voir ce que l’on ne peut pas saisir à l’œil nu. Ce cliché pris grâce aux rayons X, découverts par Röntgen en 1895, montre le squelette du pied dans une chaussure.

Albert Londe, Radiographie positive d’un pied chaussé, 1898.

Viennent ensuite les conquêtes de l'infiniment petit et de l'infiniment grand. Impossible à voir à l’œil nu, le joli ordonnancement de cellules végétales de Laure Albin Guillot dans les années 1930, ou le camaïeu coloré d’une lame mince de gypse photographiée en 2019. Prises au microscope, ces photographies mélangent science et art.

Laure Albin Guillot, Planche tirée de l’album Micrographie décorative, 1931. – Dove Allouche, Tirage d’après une lame mince prélevée sur un bloc de gypse, 2019.

 

L’infiniment grand des montagnes ou des astres nous offre aussi des clichés incroyables. La netteté des photographies des frères Bisson dans les années 1850-60 dans le massif du Mont Blanc est remarquable. Utilisant la technique du collodion humide, procédé qui nécessite un vrai laboratoire ambulant pour développement immédiat sur place et le transport de 250 kg de matériel, ils prennent près d’une centaine de vues étonnantes. La disposition des explorateurs encordés, tout petits, donnent une idée de la difficulté du terrain et de l’échelle du glacier.

Frères Bisson, Ascension du Mont Blanc, 1860. – Savoie, La Crevasse, 1862. Epreuves sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion humide.

L’observatoire de Paris a prêté les tout premiers clichés de la Lune pris au télescope par les frères Henry dans les années 1890. La sensibilité des plaques leur permet d’obtenir un degré de précision qui dévoile la surface de la lune de façon inédite. Et que dire des incroyables photos prises depuis l’espace dans les années 1960 :  des vues de la terre, les premiers pas de l’homme sur la lune ou de la sortie extravéhiculaire non attachée… ces photographies icônes de la conquête spatiale nous montrent un monde auquel nous ne pouvons avoir accès.

Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.
Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.
Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.
Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.
Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.

Mission Apollo 11- Pied de Buzz Aldrin sur le sol lunaire, 1969. Premier pas sur la Lune, Neil Arm strong --- Première sortie extravéhiculaire non attaché, 1984.

 

 

Elles inspirent des artistes. Hugo Deverchère réalise des vues terrestres d’un désert de sable en Asie. En utilisant une technique de captation des astronomes (par caméra infra-rouge) et en développant les images par le procédé cyanotypique, il obtient de magnifiques photographies des dunes qui évoquent celle de la Nasa.

Gustave Le Gray, La Grande Vague à Sète, 1857.

LE TEMPS.

 

Figer le temps, jouer avec le fait de prendre des photos rapidement ou à l’inverse très longuement. En 1857, Gustave Le Gray réalise des vues marines et pour rendre mer et ciel aux intensités lumineuses si différentes sur un même tirage, il assemble deux négatifs, un pour la mer, l’autre pour le ciel. Ce sont les premiers photomontages privilégiant l’aspect esthétique à l’aspect réaliste. (Le ciel ne se reflète pas dans l’eau et il était possible de retrouver le même ciel sur différentes photos !)

 

Prenant le contrepied de l’instantanéité, Le photographe contemporain Hiroshi Sugimoto choisit des temps de pose longs. C’est la trainée blanche de la lune qui dessine l’horizon, l’aspect cotonneux fascine. 

Hiroshi Sugimoto, Mer de Tasmanie, Baie de Marian, 2017.

Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.

Réussir à suspendre le temps, figer l’instant sur un cliché, c’est Eadweard Muybridge et Etienne-Jules Marey qui parviennent à prendre des images successives à quelques fractions de seconde d’intervalles (27 images/seconde pour le vol du goéland). Les clichés ainsi obtenus fixent différentes étapes d’un mouvement, imperceptibles à l’œil humain comme la décomposition du mouvement du saut d’un perchiste, de la course d’un cerf, du vol d’un oiseau. Le musée d’Orsay a prêté d’étonnantes planches de chronophotographies rarement visibles : course d’un porc, ruade d’un âne, saut d’un chat …  Leurs travaux serviront bien des domaines : sciences, médecine, arts … Degas, (entre autres) s’appuie sur ces découvertes pour ses sculptures.

Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.

Plus tard, le scientifique américain Harold Edgerton, inventeur du flash stroboscopique en 1926, produit des images saisissantes. L’appareil stroboscopique envoie la lumière en flashs au millionième de seconde près. Les magnifiques photographies de la goutte de lait qui jaillit, de la balle de pistolet qui traverse une pomme, la balle de tennis dans la raquette…. sont devenues iconiques.

Harold  Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.
Harold  Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.
Harold  Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.
Harold  Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.
Harold  Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.

Harold Eugène Edgerton, Batterman plongeant, 1955 --- Corde à Sauter, 1952.---Jus de canneberge tombant dans le lait, 1960. – Gouttes de lait, 1963. -- La couronne de goutte de lait, 1957. -- Balle traversant une pomme 1964.

Ducos du Hauron, Vue du Jardin d’Agen,1877.

EN   COULEURS.

 

Parmi les multiples essais pour relever le défi de la photographie couleur, c’est à Louis Ducos du Hauron, que l’on doit les premiers essais couleur en 1877. Il superpose trois plaques négatives pigmentées en jaune, rouge et bleu.

 

Un peu plus tard, les frères Lumière, en inventant le procédé des plaques autochromes, industrialise la photographie couleur en 1907. Ce sont des plaques de verre saupoudrées de microscopiques particules de fécule de pomme de terre teintées en trois couleurs.

Un dispositif permet de découvrir « les plaques précieuses d’Auguste Ponsot ». Ce physicien cherchait à améliorer le procédé Lippmann qui utilise l’ensemble des ondes lumineuses du spectre et produit des photo couleurs de grande qualité : les photographies interférentielles. En ouvrant les couvercles on peut observer ces plaques de verre colorées datant des années 1905-06 : inscrites au titre des Monuments historiques.

En 1912, le banquier, mécène et philanthrope Albert Kahn lance le projet des Archives de la planète, inventaire visuel destiné à archiver un monde en transformation. Pendant plus de vingt ans, des opérateurs se rendent dans de nombreux pays. Grace au procédé des plaques autochromes, ils photographient les paysages, les hommes et leurs activités et produisent près de 72 000 photos, précieux témoignage ethnographique.

Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Quelques temps après la visite guidée « Voir le temps en couleurs » au Centre Pompidou-Metz, le 5 septembre 2024.
Diana( Bridgeman), Lady Abdy, 1936.

Alors que la photographie couleur en est encore à ses balbutiements, au début des années 20, en Angleterre Yevonde Middleton expérimente beaucoup en utilisant le nouveau procédé Vivex (superposition de 3 négatifs cyan, magenta et jaune). Les clichés, hauts en couleurs, excentriques, de cette incroyable pionnière, en font une photographe reconnue dans les années 1930. Elle reçoit de nombreuses commandes publicitaires et de portraits. Elle produit une série de portraits de femmes de la haute société en costume mythologique.

Madame Yevonde, Nadine Muriel, comtesse de Shrewsburry en Ariane, 1935 -- John Gielgud en 'Richard of Bordeaux', 1933.— Gertrude Lawrence, 1936.

 

Saul Leiter, Phone call, (appel téléphonique), 1957.

Saul Leiter fut l’un des pionniers de la photographie contemporaine couleur à une époque où seul le noir et blanc était digne d’intérêt. Il capture la vie quotidienne des rues de New York dans un style unique et novateur. Il recherche les instants et les scènes fugaces. Ses images souvent floues dévoilent des cadrages originaux.

 

Sans titre, restaurant San Carlos, 1950. -- Red umbrella, (parapluie rouge), 1957. -- Peintre d’enseigne, 1949.

Toute la fin de l’exposition est dédiée à la couleur. Bien sûr il est impossible de tout montrer, mais dans les années 1970, l’Ecole de New York rassemble des photographe modernes, elle est bien représentée avec Helen Levitt, Stephen Shore, et Joel Meyerowitz. 

Helen Levitt, N.Y., 1971 --- Stephen Shore, 1973 -77. --- Joel Meyerowitz. Truro, 1976 – Florida, 1967.
Helen Levitt, N.Y., 1971 --- Stephen Shore, 1973 -77. --- Joel Meyerowitz. Truro, 1976 – Florida, 1967.
Helen Levitt, N.Y., 1971 --- Stephen Shore, 1973 -77. --- Joel Meyerowitz. Truro, 1976 – Florida, 1967.
Helen Levitt, N.Y., 1971 --- Stephen Shore, 1973 -77. --- Joel Meyerowitz. Truro, 1976 – Florida, 1967.

Helen Levitt, N.Y., 1971 --- Stephen Shore, 1973 -77. --- Joel Meyerowitz. Truro, 1976 – Florida, 1967.

Si l'exposition débute par les reproductions photographiques de peintures, elle se termine à l'inverse par des peintures réalisées sur la base de photographies par Gerhard Richter dès le début des années 1960. Il efface les coups de pinceaux, brouille les limites entre photographie et peinture, la boucle est bouclée !

Un grand merci à Romain pour son enthousiasme, ses explications claires dans le ce domaine qui a fait partie de sa  formation aux beaux-arts, spécialité photo.  Cette belle et riche exposition mérite qu'on prenne le temps de s'y attarder, de regarder les étonnantes vidéos et d'admirer ces oeuvres superbes.

Prochaine rencontre avec Les Arts 57 :

Conférence : jeudi 17 octobre, 20h, au Temple de Longeville

« Banksy, artiste d’art urbain »

Soirée présentée par Catherine Bourdieu.

 Réservation obligatoire par mail ou tel.

lesarts57@gmail.fr   ou tél.   03 87 32 05 03 

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