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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 09:54
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Matisse, Les toits à Collioure, 1905.

 

Très belle soirée « haute en couleurs », organisée par Les Arts 57 dans ce tout nouveau (2017) et sympathique restaurant associatif et solidaire situé dans l’écoparc. Thomas Nommer, ingénieur de formation, et  passionné de cuisine, a travaillé auprès d’Alain Ducasse. Inspiré par Matisse, il choisit le nom de Fauve, pour appliquer à sa cuisine « la pureté des couleurs et le retour à l’essentiel ». Cette association veut promouvoir une alimentation durable en utilisant des produits bio et locaux autant que possible et créer du lien en accompagnant des personnes en réinsertion.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.
Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

A 19h, l’apéritif est servi, nous sommes  46, prêts à découvrir le thème de la soirée présentée par Catherine Bourdieu, et, clin d’œil malicieux, elle est vêtue d’une robe aux jolies  couleurs  fauves. Maître de conférence en histoire de l’art, Catherine illustre toujours abondamment et très agréablement ses propos.

Les peintres fauves : Charles Camoin (1879-1945, André Derain (1880-1954), Raoul Dufy (1877-1953), Henri Matisse (1869-1954), Henri Manguin (1874-1949), Albert Marquet (1875-1947), Georges Rouault (1871-1958), Kees Van Dongen (1877-1968), Maurice de Vlaminck (1876-1958).

Les sources du Fauvisme. Nombreuses, tous les peintres utilisant la couleur comme moyen d'expression primordial y ont contribué : Delacroix, Turner, Manet, Redon, Monet et Cézanne…

Trois sources se distinguent nettement :

1 - l'impressionnisme : fin 19ème, Renoir et Monet  accentuent l'aspect arbitraire de leur coloris.

Renoir, L'Estaque, 1882, Boston.
Monet, Départ de bateaux à Etretat. 1885. Chicago.

 

2 - le néo-impressionnisme : «  divisionnisme », « pointillisme » : juxtaposition des couleurs pures par petites touches sur la toile. L’œil capte les points colorés et le cerveau recrée l’image. (Seurat, Signac).

En 1904, Matisse séjourne sur la Côte d'Azur, et s'arrête dans un petit village de pêcheurs, Saint-Tropez ; il y côtoie Signac et Cross.

Signac, Santa Maria della Salute, 1904, Berlin.
Matisse, Luxe, calme et volupté, Paris, 1904.

    

 

Autoportrait, 1889. Londres.

 

 

3 - Van Gogh (1853-1890), sans doute la source la plus évidente du fauvisme : l'exposition de 71 de ses œuvres à la galerie Bernheim-Jeune en mars 1901 est déterminante pour le futur groupe. Les Fauves lui doivent le principe de la couleur arbitraire et de la touche énergique

Le groupe des Fauves se constitue d'abord par les amitiés tissées dans l'atelier de Gustave Moreau autour d’Henri Matisse : Rouault, Marquet, Camoin et Manguin … et aussi par  des rencontres aux expositions, ou même dans le train pour aller peindre les bords de Seine sur le même site : Derain, Vlaminck … (sur l’île de Chatou près de Rueil-Malmaison). Dès le printemps 1905, Matisse et Derain séjournent à Collioure. A l’été 1905, Signac est rejoint à Saint-Tropez par Derain, Marquet, Camoin et Manguin.

 

Matisse. Fenêtre ouverte, Collioure, 1905, Washington.

 Au 1er plan, les murs de la chambre et l'encadrement de la porte-fenêtre, traités par  de grands aplats.

2e plan : le balcon avec les pots de fleurs et les plantes grimpantes ; touches épaisses et ondulantes pour les végétaux.

3e plan : la vue sur le port et les voiliers, touches horizontales superposées pour les bateaux.

Les 3 plans se distinguent bien par les techniques picturales différentes.

C'est le Salon d'Automne de 1905 qui  révèle les Fauves à la critique et au grand public. Pourtant, ils avaient déjà exposé leurs œuvres, chez Berthe Weill en 1901. Aujourd’hui presque oubliée, elle a joué un rôle essentiel dans le lancement des artistes majeurs du XXe siècle en  créant  sa « galerie ». Capable de repérer les artistes prometteurs et de les exposer encore inconnus, Berthe Weill a constitué la première chance de beaucoup d'artistes ; la carte de sa galerie porte la mention « Place aux jeunes ». La première, elle vend des œuvres de Picasso, expose Toulouse-Lautrec, les cubistes, Braque, Léger, Picabia, Rouault, Diego Rivera, Modigliani. Elle expose également des sculpteurs : Aristide Maillol,  Albert Marque, Ossip Zadkine, et  des femmes peintres : Suzanne Valadon, Marie Laurencin.

 

Le Salon d’Automne permet d’exposer des jeunes artistes et de présenter au grand public les prolongements de l’impressionnisme. Idéalement programmé, il permet aux artistes de présenter les œuvres réalisées en extérieur pendant l’été, c’est-à-dire leurs toutes dernières créations. Le 3 ème Salon d’Automne organisé au Grand Palais (18 oct-25 nov) comporte 18 salles et présente 1 625 œuvres : Renoir, Cézanne, Rodin, Van Gogh, Redon, les Nabi Vuillard, Bonnard, Vallotton, ou encore le Douanier Rousseau ; 2 rétrospectives, l’une de Ingres, l’autre de Manet. Les organisateurs regroupent dans la salle VII des artistes présentant une certaine parenté picturale : 37 tableaux réalisés par Matisse, Derain, Vlaminck, Manguin, Camoin, Marquet  et 2 sculptures : des bustes d’Albert Marque, resté célèbre pour les modèles de visages de poupées.

Matisse, 7 toiles et 2 aquarelles.

La japonaise au bord de l'eau, 1905, MOMA. Pas de contour, des coups de pinceau dynamiques, touches nerveuses de formes et de dimensions variées, des couleurs vives, et surtout, le pigment coloré ne couvre pas la totalité de la toile.

Femme au chapeau, 1905, San Francisco.

Le modèle, l'épouse de Matisse, tient un éventail et porte un chapeau imposant. Emploi de la couleur arbitraire et couleurs froides pour représenter les ombres.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Derain, 5 toiles et 4 pastels.

Portrait ou Buste de femme (huile sur toile) : posture originale avec le cou en spirale ; couleurs arbitraires.

Le Séchage des voiles, 1905 ; huile sur toile, Moscou. Larges parties de la toile sans pigment coloré, grande simplification de l’exécution,  site reconnaissable avec le clocher de l’église ND des Anges à Collioure et l’anse de la plage, effet spectaculaire de cet alignement de voiles blanches, triangulaires et surdimensionnées.

Le vieil arbre, 1904, Centre Pompidou. Peint à Chatou. Couleurs froides, et pourtant, c’est un tableau fauve.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Maurice de  Vlaminck, 5 toiles.

L'Etang de Saint-Cucufa : vers 1904 (coll part), situé à Rueil-Malmaison. Encore marqué par le divisionnisme. 

La Maison de mon père : l’objet principal de la représentation est l’arbre central, situé au premier plan du verger, branches dépouillées, et pourtant, en raison du titre on cherche la maison, éloignée en arrière-plan. Les lignes de perspective rejoignent le point de fuite à côté de la maison,  et suggèrent un paysage vaste, accentué par l’horizon placé assez bas, au tiers inférieur du format. Malgré la disparition du contour, la construction du tableau révèle les principes théoriques académiques.

La Vallée de la Seine à Marly, 1905, foisonnement de la nature sous le soleil, avec les nuages tourbillonnants. Premier plan assez vaste et plutôt vide, arrière-plan comportant les éléments principaux : composition assez fréquente dans le travail de Vlaminck. Comme Van Dongen, il ne s'éloigne pas de la région parisienne pour peindre.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Henri Manguin, 5 toiles.

La Sieste, 1905, Suisse, Winterthour, Villa Flora. Composition très sobre : la jeune femme, son épouse, allongée sur une chaise longue disposée sur un plan parallèle à celui du tableau. Les arbres encadrent la scène dans une perspective descendante jusqu’à la mer. Les taches lumineuses du soleil décolorent les tons, procédé plus connu depuis les œuvres de Renoir.

Jeanne sur le Balcon, 1905. Ni le thème, ni la composition  ne sont novateurs, mais bien le coloris qui se modifie peu à peu sous le soleil méditerranéen.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Charles Camoin, 5 toiles.

Terrasse Saint-Tropez, 1905, Nice, MBA. Composition et sujet très banals, mais facture éclatante de la robe qui tranche sur le fond plus fade du paysage.

Agay (bord de mer) : lieu-dit à Saint-Raphaël, dans le Var, vue d’une hauteur, le site est un prétexte pour des essais de couleurs franches, employées dans des contrastes violents, mais ces couleurs ne sont pas encore arbitraires.

Le Port de Cassis par temps gris. Le ciel est gris, mais tout le tableau est lumineux et coloré grâce, en particulier, au travail  délicat des reflets sur l’eau.

 

Albert Marquet, 5 toiles.

Vue d'Agay, 1905, Orsay. Paradoxe du point de vue sur le bord de mer caché par les arbres et les grands cactus du premier plan,  coloris très cru, par l’association des jaunes et des verts.

Le Port de Menton, L'Ermitage. Vue en biais, peu académique, des bateaux coupés par le cadre du tableau restreignent l’espace et obligent à recréer mentalement un espace plus vaste.  Coloris plutôt tendre.

 

Les toiles au coloris intense de la salle VII ont bien sûr provoqué de vives réactions. Pour Camille Mauclair « cette exposition est un pot de peinture jeté à la face du public ». Le  critique d'art Louis Vauxcelles écrit « Au centre de la salle, un torse d'enfant et un petit buste en marbre d'Albert Marque qui modèle avec une science délicate. La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie des tons purs : Donatello chez les fauves » (quotidien Gil Blas, 17 oct. 1905). Des années  plus tard, en 1939, Louis Vauxcelles explique qu'il a repris cette expression d'une conversation où un critique s'adressait ainsi à Matisse : « Donatello dans la cage aux fauves ». C’est bien ce côté sauvage, qui va donner son nom à ce groupe encore informel. Georges Rouault et Kees Van Dongen exposés dans une autre salle sont aujourd'hui considérés comme des artistes majeurs du fauvisme.

C'est davantage un groupe d'amis peintres qui s'influencent mutuellement, qu'une école ayant une doctrine. Les Fauves sont parmi les premiers à travailler souvent dans les régions méditerranéennes où le soleil rend les couleurs éclatantes. Très tôt, ils évoluent vers le dessin simplifié (contraire à leurs aptitudes réelles, notamment Matisse et Dufy), la couleur libre et la facture franche. Leur point commun principal, et essentiel, réside dans l'emploi des couleurs vives, pures et souvent chaudes, mais chacun préfère une gamme colorée particulière : Matisse, Manguin utilisent des oranges et des violets, Vlaminck le vert, le jaune et le rouge dans les Vues de Chatou ; Derain le rouge et le bleu dans ses représentations de la Tamise. Marquet, Dufy et Manguin aiment représenter les rues pavoisées, les 14 juillet ou les panneaux d'affichage. Certains emploient la couleur selon des expérimentations plus anciennes : une succession de plan colorés en opposition pour traduire un effet de profondeur et de mouvement : Matisse et Dufy.

Les thèmes majeurs du fauvisme sont à peu près les mêmes que  ceux des impressionnistes, représentation de la nature, d'un quotidien heureux, lumineux et poétique, avec des tableaux colorés dont se dégage souvent une impression de joie de vivre, de contemplation de la nature. Par le coloris seulement, l'expressionnisme allemand se rapproche du Fauvisme mais s'en distingue radicalement par une atmosphère brutale, tragique, inquiète ou nostalgique, que l'on peut entrevoir dans certains tableaux de Rouault, de plus souvent chargés d'une forte spiritualité.

I - La figure humaine, le nu et le portrait. Quelques tableaux, bien présents dans la carrière des différents peintres, mais peu nombreux en proportion de la totalité de leur production.

 

Marquet,  Nu d’atelier, dit le Nu fauve, 1898. Bordeaux MBA.

 Sans doute le plus connu. En réalité, le peintre représente l’atmosphère de l’atelier : 2 autres peintres au travail et le modèle qui pose son pied droit sur une cale en bois pour tenir la pause.  Pas vraiment une étude anatomique, cerne noir pour  les contours du corps, mais c’est l’arrière-plan du tableau qui est essentiel, constitué par le mur de la salle, le papier peint et l’affiche  mis en évidence par le coloris vif. 

Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.
Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.
Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.
Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.
Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.
Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.

Marquet, Matisse peignant dans l'atelier de Manguin, 1904-1905.Van Dongen, Portrait de Fernande Olivier (compagne de Picasso), 1905.Derain, Portrait de Matisse 1905.Matisse, La raie verte. Portrait de madame Matisse, 1906.Derain, Portrait de Maurice de Vlaminck, 1905.Van Dongen, La femme au collier vert, 1906.

II - Paysage : c’est  le thème essentiel des Fauves. Paris et la région parisienne ; la Normandie ; la Côte d'Azur ; Anvers ; Londres. Ce sont des vues très simples, avec des rues, des ports, des bords de mer, personnages peu détaillés. 4 thèmes : la ville, la campagne, les ports et plages, les affiches et villes pavoisées.

1 - Villes

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

 Marquet, Quai du Louvre, 1905. Cerne noir sur tons gris, perspective et lignes de construction très présentes.

Marquet, Notre-Dame au soleil, 1904. Le soleil vif décolore de plus en plus les tons avec l’éloignement.

Vlaminck, Restaurant de la Machine à Bougival, vers 1905. Orsay. Amoncellement de maisons, simplification des formes, troncs rouges, ombres bleues.

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs tableaux de Derain peints durant son séjour à Londres. Big Ben, 1905. Couleurs froides du ciel londonien réchauffées par le soleil et ses reflets. Le pont de Westminster,  1906. Couleurs contrastées, formes traitées par masse, sans détails.

 

Dans les villes, il y a aussi le divertissement moderne, peu souvent abordé par les Fauves.

Van Dongen, La Matchiche au Moulin de la Galette, 1905.

Danse brésilienne du milieu du XIXe siècle, qui devient à la mode en Europe début XXe, chantée en 1902 par Félix Mayol, « C’est la danse nouvelle, mademoiselle »… Le quart supérieur droit du tableau représente le lustre et ses lumières.

2. Campagne.

Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.
Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.
Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.
Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.
Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.
Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.

Derain, La Seine à Chatou ; (automne) 1904. Derain, Paysage de neige à Chatou ; 1904-1905. Van Dongen, La Maison à Fleury ; (été) 1905.Dufy, Paysage provençal, 1905. Marquet, Champ de coquelicots ,1905. Vlaminck, Les écluses de Bougival, 1906.

Les arbres sinueux rappellent ceux de Van Gogh (Les alyscans en Arles).  Le paysage de neige est réchauffé par les rouges. Paysage resserré par la ligne d’horizon haute dans le champ de coquelicots. Les arbres structurent la composition créant des plans et perspectives. 

3. Ports et plages. La mode des bains de mers et des villes balnéaires se développe largement pendant la 2ème moitié du XIXème. Les élégantes  viennent respirer l’air iodé en se protégeant du soleil.

Duffy, La Plage de Ste-Adresse ; nord-ouest du Havre, Seine-Maritime. 1904. Marquet, La Plage de Ste-Adresse, 1906. Marquet, Maisons à St-Tropez, 1905.

Duffy, La Plage de Ste-Adresse ; nord-ouest du Havre, Seine-Maritime. 1904. Marquet, La Plage de Ste-Adresse, 1906. Marquet, Maisons à St-Tropez, 1905.

Derain, Bateaux dans le port de Collioure, 1905. Marquet, Le Port de La Ponche, 1905.Derain, Bateaux dans le port de Collioure, 1905. Marquet, Le Port de La Ponche, 1905.

Derain, Bateaux dans le port de Collioure, 1905. Marquet, Le Port de La Ponche, 1905.

4. Villes  et bateaux pavoisés.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Marquet, Passerelle, Ste-Adresse, 1905. Personnages à contre-jour, soleil étrange ( cf Van Gogh).

Marquet, La plage de Fécamp, Seine-Maritime, à 40 km du Havre. 1906. Contrastes vert-rouge forts du côté des marins, tendres du côté mer.

Dufy, Yacht pavoisé au Havre, 1904.

Dufy, Le bateau pavoisé, 1905. Portrait de bateau original, il n’est pas entier sur la toile, point de vue peu fréquent.

Au lendemain du diner-conférence «  Les peintres fauves » au café Fauve, à  Norroy -le-Veneur, le 1er mars 2019.

Manguin, Le 14 juillet à St-Tropez, 1905. Voiles triangulaires des bateaux et mats structurent le tableau.

Dufy, La rue pavoisée, 1906.

Marquet, Le 14 juillet au Havre, 1906.

Cette  conférence d’une heure calibrée par Catherine s'est passée si vite, tous éblouis que nous étions par les couleurs éclatantes,  la  grande vitalité des œuvres et la production abondante des Fauves pourtant réalisée sur une  courte période : de 1903 à 1910 environ ! 

Van Dongen réalisant le portrait de Brigitte Bardot  (1963 ?).

Van Dongen réalisant le portrait de Brigitte Bardot (1963 ?).

Prochaines rencontres avec Les Arts 57 :

"Balade en pays messin à travers les Ex-libris crées par Albert Haefeli " jeudi 14 mars à 20 h.

au Centre socioculturel Robert HENRY, (derrière l'église) à Longeville lès Metz).

«  Rosa Bonheur  par Catherine Bourdieu. », lundi 1er avril, à Saint - Privat, 20h.  

Participation : 3 euros pour adhérents et étudiants ; 5 euros pour non-adhérents.

Réservation souhaitée par mail ou par tél :

lesarts57@hotmail.fr   ou tél.   03 87 32 05 03 - 06 84 35 19 96

blog : http://lesarts57.over-blog.fr

 

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 L’association Les ARTS 57 poursuit un but non lucratif et a pour objet la promotion des valeurs et actions culturelles et artistiques au profit des populations des villages et villes qui souhaitent y participer.

 

Donner le goût de découvrir, de même que les clés pour comprendre, apprécier et porter un jugement critique seront les objectifs de ce cycle de  conférences dans nos villages.

 

Le but est également de réunir, dans nos villages, des personnes partageant la même passion.

 Nous programmons au moins quatre rencontres par an et organisons deux  à trois visites guidées en fonction des événements culturels  dans la Région.

 

Liste des membres du conseil d’Administration

 

Présidente :                 Martine ZIEGLER  

Vice-présidente :         Chantal RENNER   

Trésorière :                  Geneviève DIDELOT

Trésorière adjointe :     Brigitte CROUZET

Secrétaire :                  Arielle SILICE-PALUCCI 

Assesseur :                  Catherine BOURDIEU  

Assesseur :                  Chantal CLEMENT

 

 

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